lundi 17 octobre 2011

Quel sens à quelle chose ?

J'adore et je vénère le rugby. C'est un sport, un combat, un remède contre la médiocrité, une fuite dans l'imaginaire des jeux du cirque. Lorsque l'on les regarde les gros bras qui s'écharpent on communie avec l'irrationnel du public romain d'il y a cinq mille ans en arrière, on est réincarné en ce que l'on est vraiment, l'animal sauvage primaire au moment où il jouit de tuer, de la chasse et de l'excitation du combat. Et quoi qu'on en dise nos chèvres ont livré un vrai combat contre les gallois et les blacks, ben ils peuvent se méfier.

Pour le reste les choses très importantes tout le monde a arrêté d'en parler, 60 ou 70e jour sans pluie dans le sud-ouest de la France, un ciel désespérant vide de cumulus, de l'herbe jaune partout, des chênes qui crèvent, un nature qui envoie encore et plus des signaux d'alerte. Et c'est formidable, personne ne bronche on continue à se servir de sa bagnole sans coup férir, on met la clim, on refait un festin de plus. Notre monde va être balayé sans que nous ayons rien fait d'autre que de générer de la croissance encore et encore pour soit disant nourir les générations qui arrivent et qui vont s'entretuer pour tout ce que nous venons de gaspiller en cent années.
Nous sommes extraordinaires, Espana va bien, comme disait Franco peu de temps encore avant de tomber. Nous le disons nous pour le monde désormais, et François Hollande vient d'être désigné pour refaire de la dette aprés son élection, alors que c'est d'une révolution écolo que la planête a besoin et même désormais une dictature écolo, malheureusement !


Pour le livre qui me préocupe, le 27 octobre sera pour les Ombres Blanches, pas encore l'heure mais bon au moins la date définitive.

Pour Castres et Albi, nous le saurons demain !

Gilles

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